Les Conseillers Municipaux

BARREAU Yves

BELAYGUE Stéphane

CADDOUX Claudie

CAMPAS Bernard

DRONNEAU Anaïs

GARY Jean-Marie (Maire de Monbahus)

GAYRAL Marie-Cécile

GROULET Virginie

MONTAUBAN Martine

OLLES Olivier

PALARIC Jean-Paul

RICHARD Serge

TARIS Catherine

VIDAL Francis

Présentation de la commune

MONBAHUS

Altitude 150 m sur la place du village, 190 m au pied du moulin et 67 m au point le plus bas (Pinot).
Les gens de Monbahus s’appellent les Monbahusiens et les Monbahusiennes.
Superficie : 32 km2 – 32 ha.
Population 669 habitants.

L’ancien nom du village, au XIIIe-siècle, était Monbaux. « Baux » vient de « baussau » qui veut dire falaise.

Pourquoi le village est construit au nord ?
Pour la présence de l’eau, (1 puits dans pratiquement toutes les maisons).
C’est un village rue, rural, village Pech.

Au XIIIème siècle il existait une motte complétée par un Fort, celui était construit en bois. Placé à la frontière de l’Agenais et du Périgord, le site vit la guerre de 100 ans.
Il fut incendié en 1586 au moment des guerres de Religion.

Du XVème au XVIIIème siècle, la seigneurie appartient à la famille de Caumont (duché de La Force, Dordogne) qui possède par ailleurs de multiples propriétés aux alentours. Puis le Domaine passe entre les mains des Gontaud-Biron.

Le village et sa seigneurie vivent des activités agricoles.

Au XIXème siècle, le cadastre Napoléonien recense 1 église, 1 halle et une vingtaine de maisons.
La création de la route de Marmande à Libos au milieu du XIXème siècle a modifié la structure du village. Certaines habitations sont détruites d’autre reconstruites.

4 moulins à vent sont notamment installés au sommet de la motte au XVIIème et XVIIIème siècle.

HALLE

L’ancienne halle était construite sur pilier de bois.
Une nouvelle halle a été construite à sa place et sur l’ancien cimetière abritant la mairie, le logement pour l’agent de police et la prison en 1869. Effondrement de la charpente en 1881, reconstruction et agrandissement en 1882. Elle a été transformée en salle des fêtes vers 1970.

EGLISE

L’église Notre-Dame de Monbahus est de style roman construite au XIIème siècle. En très mauvais état elle fut reconstruite en 1612. Au Nord une chapelle fut construite en 1837. Cloché mur, cimetière autour de l’église.

ABBAYE DE GONDON

Au XIIème une Abbaye cistercienne est fondée par les moines de l’abbaye de Cadouin (Périgord). Le site appartient au seigneur de Lauzun. Elle est située à « Gondon »(Cechetti)
La guerre de 100 ans cause sa destruction. Au XVIIIème sicle l’abbaye ne compte que 4 moines. Au XIXème siècle le site est définitivement abandonné.

MAISON EMPILLAGE

Elle se situe à « La Tour Burlade »
Un groupe de maisons édifiées entre le XVème et le XVIIème siècle et réunies sous la même toiture au XIXème siècle. La structure est composée de poutre en bois empilées horizontalement.

MONUMENT AUX MORTS

Le monument aux morts a été édifié dans les années 1920. Un soldat en pied tenant un fusil dans une main et un drapeau déployé dans l’autre, trop fragile, est remplacé en 1990 par un obélisque en granit, le socle a été conservé.

LE TRAMWAY

En 1924 mise en service d’un auto rail à 2 essieux. Il existé 3 lignes,
Villeneuve, Monflanquin et Villeréal 36 km.
Tonneins, Tombeboeuf, Beauregard 43 km (prolongé jusqu’à Monflanquin par la suite).
Tonneins, Sos 48 km.
La ligne Tonneins Beauregard de 1927 jusqu’à 1929 comportée 2 allers et retours quotidiens avec horaires variables les jours de foire.
Fermeture le 01 septembre 1929 pour les passagers et jusqu’au 30 juin 1933 pour les marchandises. Il est déclassé en 1935. La voie est transformée en route (route du Tram) et les gares en maisons d’habitations. On l’appelait le Tacot ou le Tourtillard, il roulait à petit vitesse, dans certaines montées des usagers descendaient pour l’alléger.

Une anecdote  :

Un jour d’automne alors qu’il pleuvait depuis 4 jours, à 7h du matin, un marmandais abandonna sa bicyclette pour prendre le « Tortillard » à Tonneins afin de se rendre à Monbahus. Il partit, après 3h d’attente, à petite vitesse, car le chauffeur du train avait peur de quitter les rails noyés dans l’eau boueuse comme cela s’était produit récemment. Pour évider aussi les accidents de personnes (n’avait t’on pas tamponné une vache la semaine dernière ?). pas trop vite non plus car il y avait tout de même 18 arrêts et que chaque arrêt entraînait la mise en place d’une forte cale de bois maintenue par des chaines afin d’évider un départ inopiné du convoi, pendant la livraison ou le déchargement des marchandises, ou la prise d’eau au Tolzat (pour la machine), ou celle du petit vin chaud revigorant au foyer du responsable de la station. C’est aussi qu’il arriva à Monbahus le ventre un peu creux vers 15h. Malgré ce long voyage il quitta le Tortillard avec regret.